Les 35e et 36e Chapitres généraux, ont demandé à chaque Unité oblate de produire des revenus localement et de s’acheminer ainsi vers une autonomie financière relative. En réponse à cette demande un atelier a été organisé, du 23 au 27 juillet, au Scolasticat St Joseph, à Cedara, Province d’Afrique Australe, à l’intention des scolastiques, afin de les préparer à cette nouvelle tâche.

Pendant les deux dernières années, le Bureau pour une Mission Oblate Durable (OOMS), en collaboration avec le Bureau du Trésorier général,  a développé un programme qui doit préparer les Oblats Pères et Frères à répondre aux défis soulevés par les dits Chapitres. L’atelier tenu à Cedara était le quatrième d’une série qui a commencé comme expérience pilote, en Indonésie, en 2016, et c’était le second atelier à compter des scolastiques parmi ses participants.

Ce programme de formation comporte aussi d’autres méthodes, telles que des cours en ligne, sur le site web de la Congrégation. Le but est d’offrir un cadre et des études de cas sur des sujets de gestion et de durabilité financière, fournissant ainsi aux Oblats des outils pour leur permettre de répondre aux demandes de ces Chapitres.

Ont participé à l’Atelier de Cedara un Oblat et 21 scolastiques, venant des Provinces du Lesotho, Namibie, et Afrique du Sud, ainsi que des Missions du Botswana, Tchad, et Zimbabwe, et de la Délégation de Zambie. Les animateurs en étaient Charles RENSBURG, trésorier de la nouvelle Province d’Afrique du Sud et Graciela Etchart, PhD., Directrice du Bureau pour une Mission oblate durable (OOMS).

Les thèmes abordés ont traité des Principes de Management, de Leadership, de Communications pour managers et leaders, des concepts de Développement durable, et de durabilité financière. L’atelier était interactif, tantôt en assemblée, tantôt en groupes de réflexion et d’exercices. Il a utilisé beaucoup d’exemples venant d’Afrique du Sud et d’autres Unités oblates, avec des références spécifiques à des expériences venant du scolasticat. La porcherie du scolasticat a servi d’exemple pour montrer comment analyser la faisabilité d’une entreprise et lancer avec succès une activité produisant des revenus.

Parmi les autres efforts pouvant conduire à une autosuffisance financière au scolasticat, on a cité un jardin avec des légumes frais pour l’alimentation des étudiants de la faculté et les séminaristes, ainsi que l’installation de panneaux solaires pour capter l’énergie du soleil généreux d’Afrique du Sud et réduire ainsi les coûts de l’énergie.

Les participants ont reçu les présentations en power point et les exercices utilisés au cours de l’atelier ; ils ont aussi reçu des documents, avec les détails sur le contexte des sujets traités pendant l’atelier. Au moment d’évaluer l’expérience, ils sont tombés d’accord pour dire que l’atelier a été très productif et qu’il les a effectivement ouverts à des sujets qui seront très utiles pour leur mission d’Oblats à l’avenir, ce qui était le but principal de cette formation.

Chaque atelier est différent, parce qu’il s’adresse à des publics différents. Même s’il a été pensé en fonction des besoins de tel ou tel public, il faut toujours l’adapter à tel ou tel besoin, au moment où ce besoin est perçu. En même temps, tous ces ajustements représentent une expérience d’apprentissage pour les animateurs de l’OOMS.