REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Les Supérieurs majeurs et les Trésoriers des Provinces, Délégations et Missions de la sous-région Oblate francophone, se sont rencontrés à la Maison Provinciale à Kinshasa, du 11 au 14 février. Ils venaient de Madagascar, du Sénégal, du Nigeria, du Cameroun, del’Angola et de la République Démocratique du Congo.

Comment organiser au mieux les deux maisons internationales de formation de Kinshasa (RDC), pour la théologie et de Yaoundé (Cameroun), pour la philosophie, telle a été la question au centre des discussions de cette rencontre.

Les échanges ont porté sur les statuts et sur les finances des maisons de formation, ‘consolidées’, comme on les appelle. Comment, par exemple, assurer aux futurs missionnaires oblats, les meilleures conditions de vie, en Afrique francophone.

« La question est cruciale, disait le P. Louis DIEDHOU, Supérieur de la Délégation du Sénégal. En tant que membres d’une Congrégation missionnaire, les jeunes Oblats africains doivent être formés de façon juste, afin de leur permettre de fournir un service missionnaire solide, à travers tout le continent et même au-delà. Le Sénégal bénéficie déjà de la présence missionnaire de quatre Congolais, d’un Nigérian, et d’un Camerounais. »

Le P. Edouard Dagavounansou, Provincial de la Province du Cameroun, a parlé de cette rencontre, lorsque, trois jours plus tard, le 17 février, il s’est adressé aux scolastiques de Kinshasa. Il a dit que pendant la rencontre des Supérieurs majeurs de la sous-région, il avait insisté sur une organisation commune plus systématique des maisons de formation de Yaoundé (philosophie) et de Kinshasa (théologie). Il a loué les formateurs pour leurs efforts, qui ont permis la ‘consolidation’ des deux maisons. Il a invité les jeunes Oblats du théologat, originaires du Nigéria, du Sénégal, du Cameroun, du Tchad, de la RDC et de l’Angola, à bien comprendre que leur formation est une formation pour la mission et d’apprendre à vivre interculturellement. « L’interculturalité a un prix, mais ce prix, il faut le payer afin de réaliser ce qui nous est commun » a-t-il dit encore.