Le danger de la pandémie de coronavirus ne nous a pas complètement quittés. En mai 2020, les États-Unis sont devenus le nouvel épicentre du virus, tandis que l’Europe a montré des signes timides de rétablissement.  Cependant, au milieu de tout cela, les Oblats du monde entier sont restés proches des gens, à bien des égards. Cet article traite de la façon dont ils se sont engagés dans le domaine des soins de santé.

Haïti

A Haïti, les Oblats ont collaboré avec les autorités sanitaires locales dans la campagne de sensibilisation sur le Covid-19. Sur la Côte sud également, le curé de la paroisse de Notre-Dame de l’Immaculée Conception s’est chargé de superviser la production de moufles, de gants et de gel antiseptique afin de faciliter les mesures d’hygiène aux gens de la région.

Les Oblats indonésiens ont contribué à fournir des équipements de protection aux équipes médicales qui prenaient soin des  victimes du Covid-19. La communauté du Scolasticat, travaillant avec la Croix-Rouge indonésienne, a fait campagne pour le don du sang en faveur des hôpitaux, qui ont eu du mal à répondre à la demande de sang, pendant la pandémie.

La Procure des Missions de la Province Méditerranée a élargi son regard et a tendu la main au  Venezuela, une mission qui lui est rattachée. Pendant la pandémie, ils ont intensifié la collecte et l’envoi de médicaments vers le Venezuela, où la situation sanitaire était déjà en grandes difficultés, avant la pandémie. La communauté oblate de Pozuelo de Alarcon (Espagne) a collaboré avec l’organisation  diocésaine Caritas pour stocker et distribuer de la nourriture  aux nécessiteux. Plus de 1000 packs de repas ont été distribués quotidiennement, pendant 45 jours.

Cruz del Sur

La Mission du Nigeria a inscrit dans ses priorités l’aide aux malades, en particulier aux personnes âgées, au cours de cette période difficile.  En raison de la perte de leur emploi, de nombreuses familles pauvres n’avaient plus les moyens d’acheter les médicaments prescrits à leurs malades. Les Oblats ont ainsi fait le lien entre ces familles et les bienfaiteurs, pour permettre d’acheter ces médicaments.

Aux Philippines, le père Ponpon et le p. Ray ont modifié leur programme pour rendre visite aux malades et célébrer les funérailles, au besoin, en observant bien sûr, toutes les mesures de précaution. Au  Paraguay, les Oblats ont également mis en place un numéro spécial pour répondre aux appels urgents des malades, afin d’aller leur rendre visite et prier sur eux.

Noel GARCIA, (en combinaison de protection) donnant un avis médical à l’évêque Pablo Virgilio David du diocèse de Caloocan.

Les Oblats en  Pologne se sont impliqués dans la fourniture d’équipement de protection personnelle aux hôpitaux et aux maisons de soins infirmiers. En de nombreux endroits, à Koden par exemple, ils  ont lancé la fabrication de masques. Deux de nos maisons ont été adaptées pour accueillir, en quarantaine, des gens censés être en isolement personnel, mais ne pouvant pas le faire dans leurs maisons pour diverses  raisons impérieuses ; il s’agit de Kokotek qui a accueilli 60 personnes, et de Bodzanow, 10 personnes. Les  Oblats  prenaient également leur température, servaient les repas et collectaient les échantillons chez les personnes potentiellement infectées, qu’ils envoyaient  pour analyse. Les bénévoles du mouvement de la pastorale oblate de jeunesse « Ninive » ont été les premiers à s’engager comme volontaires dans une maison de soins infirmiers qui accueillait des patients du Covid-19. Au total, six volontaires de « Ninive » et trois Oblats se sont joints à ce ministère à Lubliniec. Au Centre de la jeunesse oblate, à Kokotek, on a formé un groupe inter-congrégations pour aider à Lubliniec dans les foyers relevant de l’aide sociale.

La Paroisse Saint-Michel, Saphan Mai, Thaïlande, a fait des masques pour les réfugiés et les demandeurs d’asile qui relevaient de l’Office pour les réfugiés (HCR) et de la Commission catholique pour les gens de mer (Caritas Bangkok). Certains curés oblats en Afrique du Sud, ont aussi demandé aux « dames d’aiguille » de faire des masques pour les distribuer. A Hong Kong, les Oblats ont également distribué des milliers de masques et du liquide de désinfection aux pauvres de la ville.

A Madagascar, les Oblats de l’église Saint Eugène de Mazenod, à Toamasina, n’ont jamais cessé leurs services aux malades : onctions des malades, sacrements de pénitence et la Sainte Communion, munis bien sûr des masques et du gel désinfectant comme cela était prescrit.

Dans l’intervalle, la Jeunesse oblate de Chine, à Guangzhou, ne pouvant pas se réunir pour l’adoration du Saint Sacrement, a accepté d’organiser sur leur WeChat  (réseau social) des groupes qui prieraient à tour de rôle pendant 24 heures, pour les personnes touchées par le virus.

Deux religieuses, Sr. Katharina Ramrath et Sr. Victoria Romero, membres des Sœurs Oblates Missionnaires de Marie Immaculée, l’une de nos Congrégations-sœurs, (Oblatas), Espagne, ont été directement impliquées dans les soins des malades, en tant qu’infirmières.

Cette liste n’est certainement pas complète ; l’intention de cet article était simplement de donner un aperçu de l’esprit audacieux des Oblats qui brille encore plus en temps de besoin. « Oblati, parati ! »