Naissance à Freney-d’Oisans (Isère), le 20 mai 1830
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 8 octobre 1852
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 10 octobre 1853 (no 355)
Décès à Sicklinghall, le 13 juin 1855.

Marie Joseph François Hippolyte Caix est né le 20 mai 1830 à Freney-d’Oisans, diocèse de Grenoble, France. Il entra au petit séminaire de Grenoble, mais en sortit pour cause de maladie. Il connut les Oblats lors d’un pèlerinage à Notre-Dame de Parménie. Il termina sa rhétorique au petit séminaire de Grenoble et fut reçu au noviciat de Notre-Dame de l’Osier par le père Gustave Richard le 8 octobre 1852. Il a continué son noviciat sous la direction du père Florent Vandenberghe, maître des novices. Celui-ci trouve d’abord que la piété du novice n’est pas assez «mâle et vigoureuse», qu’il est «minutieux et semble parfois peu sûr». Par la suite, il le considère «toujours de plus en plus édifiant pour sa piété, sa charité et sa régularité», «le plus accompli» des novices. En l’envoyant à Marseille, au mois d’octobre 1853, il ajoute: «Le frère Caix Hippolyte a été constamment un modèle de la plus franche et de la plus cordiale piété. Je l’estime beaucoup; son caractère est tout droit, tout ouvert; c’est un bien saint religieux.»

Le novice fait son oblation à Notre-Dame de l’Osier le 10 octobre 1853 et une année de philosophie au grand séminaire de Marseille en 1853-1854. Au mois d’avril 1854, il est envoyé au scolasticat de Sicklinghall en Angleterre où il arriva le mardi de la semaine sainte avec les scolastiques James Gubbins, sous-diacre, Joseph Laclau-Pussacq et Joseph Mangin. Il se mit à l’étude de l’anglais, fit de rapides progrès et termina ses études de philosophie et de théologie. Au cours de l’hiver il tomba malade et on diagnostiqua rapidement qu’il s’agissait de consomption. Le chroniqueur du Codex historique de Lys Marie à Sicklinghall a écrit le 13 juin 1855: «Décès du frère Caix. Ce cher frère Caix mourut à 10 h. du matin après avoir reçu l’extrême-onction et, dans la matinée, la sainte communion. Il était bien préparé pour ces derniers moments. Il est mort de consomption après deux mois de maladie. Il a fait ses vœux en 1853, est venu en Angleterre de Marseille en avril de l’année dernière. Il était très aimé et vénéré par tous ses frères à cause de sa grande régularité et de sa sainteté… Une plus longue notice se trouve dans le Registre de la province.» Son arrivée à Sickling­hall est signalée le 10 avril 1854. La «plus longue» notice dont il est question peut être celle qu’on trouve dans la Chronicle of the Province of England. Elle contient, en effet, plus de détails sur la vie et la mort du scolastique.

Après son nom dans le Personnel de 1862-1863, on a écrit: «Ce frère avait été l’édification du noviciat et de ses com­pagnons du scolasticat. Sa santé unie à une certaine capacité rehaussée par une rare piété faisaient espérer de grands ser­vices pour la Congrégation. Envoyé au scolasticat d’Angleterre pour en être le modèle, il y fut enlevé par une phtisie foudroyante…» Il a été inhumé à Sicklinghall.

Yvon Beaudoin
et Michael Hughes, o.m.i.