Présence oblate, 1925-2011. Situation géographique : près de Trois-Rivières, province de Québec.

Le 26 mars 1919, l’œuvre du pèlerinage est séparée financièrement de la paroisse, c’est-à-dire qu’elle a sa caisse et sa comptabilité à part. « Autorisés à cette fin par Monseigneur l’Évêque, nous approuvons les dispositions ci-dessus, à la condition que dans la pratique, elles ne portent aucune atteinte à la convention consentie en 1902 susdite. Ce 26 mars 1919, U. Marchand, Vic. Gen., Chancelier.»

Court historique de l’église de la paroisse Sainte-M. Madeleine à Cap-de-la-

1) Première église, construite en 1659, dite chapelle de Pierre Boucher, size sur le fief Sainte-Marie, en bordure de la route 138, dans la municipalité de Sainte-Marthe; 2) Deuxième église, construite à la demande de Mgr de St-Vallier (1714) et utilisée à partir de 1720. C’est le Petit Sanctuaire actuel;?3) Troisième église, érigée dès le 18 juin 1879 et bénie le 3 octobre 1880. 4) Quatrième église, construite à l’angle nord-ouest des rues Sainte- Madeleine et du Sanctuaire, le 21 juin 1951, inaugurée le 25 décembre 1952 et bénie le 12 juillet 1954.

Au début de mai 1953, les Oblats du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap prennent possession de l’ancienne église Sainte-Madeleine. On la nommera « l’Oratoire Sainte-Madeleine ». Celui-ci servira pour les messes le dimanche, même la semaine, à l’occasion de certains pèlerinages. Il sera démoli en octobre 1963 pour dégager cet espace devant la pente douce (Côté nord) de la basilique.

Résidence oblate paroissiale de Ste-Madeleine. Le 24 mai 1925, le père U. Robert, reçoit une lettre dans laquelle le provincial écrit :

« Ci-joint les documents relatifs à la fondation de la Résidence paroissiale de Ste-Madeleine; vous les mettrez dans les archives de notre nouvelle résidence. »

Fin de la responsabilité des Oblats. Dans une lettre du 6 septembre 2009, Le père Jacques Laliberté, Vicaire Provincial, écrit :

« Nous pourrions rencontrer la communauté paroissiale le 22 septembre pour annoncer la fin de la responsabilité des Oblats en tant que premiers responsables pour 2011. S’il y avait des Oblats individuels qui aimeraient continuer ce serait à titre personnel, mais non en tant que qu’une responsabilité des Oblats où ces derniers doivent assurer une relève pour ce ministère paroissial. Les contraintes d’âge et de disponibilité de personnel nous contraignent à ces décisions. »

Eugène Lapointe OMI