Naissance à Regnévelle (Vosges), le 30 avril 1825
Ordination sacerdotale à Saint-Dié, le 28 octobre 1849
Prise d’habit à Nancy, le 5 juin 1859
Oblation à Nancy, le 7 juin 1860 (no 515)
Décès à Pontmain, le 14 novembre 1891.

Jean Baptiste Colombot (AG).

Jean Baptiste Olivier Colombot est né à Regnévelle, diocèse de Saint-Dié, le 30 avril 1825. Ordonné prêtre à Saint-Dié le 28 octobre 1849, il est entré au noviciat de Nancy le 5 juin 1859 et y a fait son oblation le 7 juin 1860.

On connaît très peu ce père qui n’a pas de dossier aux archives générales. Dans ses notes, le maître des novices le nomme une seule fois et sans détails. Son nom apparaît cependant plusieurs fois dans Missions O.M.I. Les quelques données qu’on y trouve nous permettent de dire que ce père a été surtout missionnaire et a changé souvent de communautés.

Il est d’abord aumônier des prisons de Nancy de 1860 à 1864, puis devient missionnaire. On le trouve à Notre-Dame de Cléry en 1864-1865, à Limoges en 1866, à Autun en 1867. Pendant la guerre de 1870-1871, on le dit membre de la maison d’Angers mais aumônier de l’armée de la Loire, puis aumônier des soldats internés en Suisse. Il est ensuite rattaché à la maison de Nancy jusqu’en 1879. Dans le rapport de cette maison, le 16 février 1876, le père Bourde, supérieur, écrit: «Pour vous faire comprendre le zèle de nos pères, je n’aurai qu’à citer des chiffres; ils seront plus éloquents que toutes les paroles […] Le R. P. Colombot a prêché 13 jubilés, la plupart dans des paroisses croyantes et pratiquantes. S’il n’a pas eu les inquiétudes et les ennuis de ceux qui ont prêché dans de mauvais pays, il a dû passer au confessionnal d’interminables séances, notamment à Pouxeux dans les Vosges. Malgré tant de labeurs, le R. P. Colombot s’est conservé bien portant; et il nous est revenu avec cette bonne humeur que vous lui connaissez, et qui fait le charme de notre communauté.»

Atteint d’un mal d’oreille en 1880, il est envoyé dans un pays plus chaud. On le trouve aumônier des Frères des Écoles chrétiennes à Talence jusqu’aux expulsions de novembre 1880. Il est ensuite à Angers en 1882-1884, puis gardien du sanctuaire et de la paroisse de Pontmain en 1887-1889. D’après un rapport du père Achille Rey sur la maison de Pontmain, le 25 juin 1895, le père Colombot quitta Pontmain en 1889 ou 1890 pour y revenir, malade, le 16 septembre 1891. Le mal qui le minait progressa et le père mourut le 14 novembre. Son corps repose dans le caveau des Oblats au cimetière communal.

Yvon Beaudoin, o.m.i.