Naissance à Vulbens (Haute-Savoie), le 29 septembre 1829
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 19 novembre 1847
Oblation perpétuelle au Calvaire, le 17 février 1850 (no 234)
Sortie après 1856.

Joseph Compin est né à Vulbens, diocèse d’Annecy, le 29 septembre 1829. Entré au noviciat de Notre-Dame de l’Osier le 19 novembre 1847, il a prononcé ses vœux d’un an le 25 décembre 1848 et a fait son oblation perpétuelle le 17 février 1850. On l’a admis à la profession perpétuelle au conseil général, le 16 février, en portant sur lui ce jugement: «Le frère Compin, placé en qualité de frère convers dans notre maison du Calvaire, à Marseille, est connu de tous les membres du conseil. Ses qualités, ses vertus religieuses, son aptitude aux emplois auxquels peuvent être appliqués les frères convers dans les maisons de la Congrégation sont aux yeux du conseil plus que suffisants pour admettre sans peine le susdit frère Compin au bienfait des vœux perpétuels. Cette décision a été prise à l’unanimité et le frère a été admis à émettre, dès demain, jour anniversaire de l’approbation de l’institut, ses engagements perpétuels.»

En 1851, le frère a reçu son obédience pour le Natal et est parti avec les pères Allard, Sabon, Dunne, et le scolastique Logegaray. Peu après son arrivée à Pietermaritzburg, il souffre de nostalgie du pays et rentre en France en 1852. Mgr de Mazenod reconnaît qu’il l’avait soumis à de «trop fortes épreuves» et, le 29 décembre 1852, il l’envoie à la maison de Nancy pour être chargé de la cuisine ou de tout autre service. La conduite du frère dans cette maison laisse à désirer. Le Fondateur écrit au père Charles Baret, le 16 août 1853, en lui disant de bien le soigner spirituellement. «Il m’est revenu, ajoute-t-il, que ce frère n’est pas tel qu’il m’avait promis d’être, quand je lui pardonnai l’extravagance de son équipée. Il est possible qu’il ait été un peu négligé pour les instructions qui doivent être faites aux frères convers…» Le frère Compin est ensuite cuisinier au Calvaire en 1854-1856, puis on ne rencontre plus son nom dans les écrits des Oblats.

Yvon Beaudoin, o.m.i.