Naissance à Cassagnabère (Haute-Garonne), le 9 juin 1833
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 24 février 1857
Oblation à Marseille (Montolivet), le 4 avril 1858 (no 453)
Ordination sacerdotale à Marseille, le 8 septembre 1858
Décès à Montréal, Canada, le 8 septembre 1884.

Basile Dedébant est né le 9 juin 1833 à Cassagnabère, diocèse de Toulouse, France, de Monique Gaillard et de Jac­ques Dedébant. À la fin de sa théologie au grand séminaire de Toulouse, il commen­ça son noviciat à Notre-Dame de l’Osier le 24 février 1857 et fit son oblation à Mon­tolivet le 4 avril 1858. Mgr de Mazenod l’ordonna prêtre le 8 septembre suivant et l’envoya au Canada. Après son nom, dans le registre du Personnel 1862-1863, on lit: «1862: D’un physique grand et fort, santé bonne, formes négligées et peu cultivées; piété peu généreuse, cœur droit, bonnes intentions; moyens ordinaires, un peu superficiel…; 1863 (visite du père Vin­cens): père économe et père spirituel à Québec; son supérieur est très content de lui; manque un peu de tenue; allures mili­taires; grand musicien; il fait les fonctions curiales.»

Le père enseigna le dogme au grand séminaire d’Ottawa en 1858-1860 et fut vicaire à Saint-Sauveur de Québec en 1860-1865 puis à Saint-Pierre-Apôtre de Montréal de 1865 à 1884, avec de courts séjours à Québec en 1871-1873 et à la paroisse Saint-Joseph de Lowell, Mass., en 1873-1874. À Québec et à Montréal il fonda une œuvre de jeunesse sous le titre de Cercle littéraire, organisa une fanfare à Québec et fut directeur de chant à Montréal. Pendant quelque temps, en 1866, il fut aumônier du 4e bataillon des Carabiniers de Milice volontaire pour garder les frontières canadiennes.

Il est décédé à Montréal le 8 sep­tembre 1884, à l’âge de 51 ans. Dans la notice, le père Soullier écrit: «Il fut, dans la force du terme, ce qu’on appelle une bonne nature. D’un cœur d’or, d’un caractère gai, toujours heureux de rendre service ou de faire plaisir aux autres, il se montra excellent confrère, et mérita l’estime et l’affection de tout le monde, mais surtout des jeunes gens.» Ses restes reposent dans le cimetière oblat de Richelieu.

Yvon Beaudoin
et Gaston Carrière, o.m.i.