Naissance à Elsham, Kent, Angleterre, en 1825
Prise d’habit à Ashbourne, le 14 août 1848
Oblation perpétuelle à Everingham, le 14 mai 1852 (no 254)
Décès à Everingham, le 5 juillet 1852

George Featherstone, le premier frère profès dans la province anglo-irlandaise, est né en 1825 à Elsham in Kent, près de Cantorbéry. À la mort de son père, il a été apprenti chez un marchand d’épices à Canterbury. Après le décès de sa mère, il partit pour Londres, travailla dans une manufacture de draps où il a aussitôt occupé un poste important. Un de ses amis l’invita à une cérémonie religieuse dans l’église jésuite à Farm Street. Il avait été jusque-là sans religion. Il a été touché par cette expérience. Il se convertit au catholicisme après avoir été préparé par un Jésuite. Sa conversion fut profonde. Le prêtre le présenta à Francis Lynch, novice oblat, à Londres pour affaires. George demanda immédiatement à entrer au noviciat comme frère. Il fit deux mois de postulat à Penzance, commença son noviciat à Ashbourne le 14 août 1848, le continua à Market Weighton, Yorkshire. Dans la chronique de la province d’An­gleterre on lit ceci: «C’est là que l’auteur de ces lignes le vit d’abord. Il a été frappé par la modestie et la régularité de ce cher frère. On peut difficilement croire qu’il était un converti de douze mois. Il se comportait tellement comme quelqu’un qui a passé la plus grande partie de sa vie en religion!» Il finit son noviciat à Maryvale, près de Birmingham où, avec Lawrence Fox, Patrick Kirby et Francis Lynch, il prononça ses vœux d’un an le 15 août 1849 devant le père Casimir Aubert et ses vœux de cinq ans le 1er novembre 1850. Au cours de l’été, il avait rencontré le Fondateur en visite en Angleterre.

Il demeura à Maryvale comme cuisi­nier. Il y avait de 25 à 30 personnes dans cette communauté. C’était trop pour le frère, de santé délicate et sujet au rhume. Il tomba malade et, en 1851, on l’envoya en repos à Aldenham. Il a également obte­nu la permission d’aller pendant quelque temps à Elsham auprès de sa famille et de ses amis. Son frère l’envoya ensuite voir un célèbre médecin de Londres qui lui donna un grand espoir de recouvrer la santé. Désirant retourner en communauté, il reçut son obédience pour la maison de Holy Cross à Liverpool, où le travail était moindre, puis pour Everingham, où il arriva le 8 décembre 1851. Il semblait aller mieux lorsqu’il dut s’aliter. Il fit son oblation le 14 mai 1852 et mourut à 7h30 du matin le 5 juillet. Dans le Registre du Personnel de 1862-1863, on a écrit après son nom: «Né protestant et régénéré par la foi, il fut un modèle de vertu. Il mourut en prédestiné.» Son corps repose près de celui du père Frédéric Perron dans le cimetière d’Everingham.

Yvon Beaudoin
et Michael Hughes, o.m.i.