Naissance au Texas vers 1831
Prise d’habit au début de 1858
Oblation perpétuelle à Brownsville, en septembre 1858 (no 463 b)
Décès à Brownsville, le 26 septembre 1858.

Marie-Joseph Garcia est né au Texas vers 1831. Il était novice à Brownsville depuis sept mois lorsqu’il fut atteint de la fièvre jaune le 22 septembre 1858 et mourut le 26 suivant après avoir fait son oblation sur son lit de mort (Missions O.M.I., 5, 1866, p. 668).

On ne le connaît que par deux lettres reçues par le père Joseph Fabre en 1858. Dans la première, le 2 octobre, le père Pierre Parisot écrit: «Brownsville… C’est le 22 septembre que notre frère se mit au lit de la mort, et le 26, à six heures du soir, il rendit son âme à son Créateur, après avoir reçu tous les sacrements avec les sentiments d’une foi vive et d’une charité ardente. Ce bon frère édifiait la communauté par son humilité sincère et son obéissance aveugle. Il a passé au mi­lieu de nous sans reproche, et nous a fait entrevoir, par ses grandes vertus, qu’il deviendrait un digne membre de notre chère Congrégation, mais Dieu a récom­pensé sa bonne volonté, en couron­nant en lui les prémices de la vie religieuse. Notre frère était âgé seulement de vingt-un ans.»

Dans la seconde lettre, datée du 29 octobre, le père Augustin Gaudet ajoute: «Je ne crois pas que, pendant ses sept mois de noviciat, il ait eu à se reprocher d’avoir omis le plus petit de ses exercices, dit une parole hors de propos, durant le temps du silence, quoique son emploi de cuisinier, dont il s’acquittait fort bien, dût l’y porter naturellement assez souvent. Aussi, telle vie, telle mort, conformité la plus parfaite à la volonté de Dieu jusqu’à son dernier soupir. Je l’avais découvert à San Antonio, lors de mon voyage dans cette ville. Dieu nous l’avait confié pour qu’il achevât de se sanctifier. Il était mûr pour le ciel. Il priera pour nous. Que la volonté de Dieu soit faite!»

Le frère n’avait pas reçu de numéro d’oblation. Le 21 janvier 1977, le futur cardinal Francis George, alors vicaire général de la Congrégation, a autorisé l’archiviste général à lui donner le numéro 463 b.

Yvon Beaudoin, o.m.i.