Naissance à Saint-Georges-Haute-Ville (Loire), le 27 février 1824
Ordination sacerdotale à Saint-Paul du Wallamet, Orégon, le 19 septembre 1847
Prise d’habit à Saint-Joseph d’Olympia, le 7 décembre 1848
Oblation à Saint-Joseph d’Olympia, le 8 décembre 1849 (no 269)
Décès à New Westminster, Colombie-Britannique, le 29 janvier 1907.

François Jayol est né le 27 février 1824 à Saint-Georges-Haute-Ville, dio­cèse de Lyon, France, de Marie Anne Brun et de Jean Jayol, cultivateur. Il étudia aux établissements ecclésiastiques de Verrières et d’Alix, entra au grand séminaire de Lyon, où il fut ordonné sous-diacre en 1846, puis partit pour les missions de l’Orégon en 1847. Il termina ses études théologiques à Saint-Paul de Wallamet et y fut ordonné prêtre le 19 septembre 1847 par Mgr Norbert Blanchet, archevêque d’Oregon City. Envoyé à la mission de Saint-Joseph d’Olympia avec le père Pascal Ricard, o.m.i., il y commença son noviciat le 7 décembre 1848 et y prononça ses vœux perpétuels le 8 décembre 1849.

Il séjourna à Olympia, Washington, jusqu’à l’abandon de cette mission (1849-1860), puis se rendit à Esquimalt dans l’Île Vancouver, (1860-1861), où il se dévoua auprès des Sanitches. On le retrouve ensuite sur le continent, à New West­minster (1861-1862), à Tulalip, Washing­ton (1862-1864), à l’Immaculée Concep­tion d’Okanagan (1864-1866), à Mission City (1866-1867), de nouveau à New Westminster en 1867, puis il fonde la mission de Williams Lake (1867) et celle de Saint-Michel (Fort Rupert) dans l’Île Vancouver (1868-1872), d’où il retourne à New Westminster (1872-1907).

L’auteur de sa notice la termine par ce paragraphe: Le père Jayol fut, de longues années, consulteur vicarial, l’autorité appréciant sa sagesse et voulant profiter des leçons de son expérience. Tous ses confrères d’ailleurs ne purent que s’édifier de ses vertus religieuses; il fut un modèle d’humilité, de régularité, de charité frater­nelle; il se fit remarquer par sa piété solide et franche et son esprit de prière, et donna à tous le plus bel exemple de dé­vouement à la congrégation. Enfin, le 21 janvier 1907, il fut atteint de la grippe, et après une semaine de souffrances très religieusement supportées, il s’éteignit doucement, à l’âge de 83 ans, le 29 janvier 1907.

Yvon Beaudoin
Gaston Carrière, o.m.i.