Naissance à Campile (Corse), le 12 janvier 1825
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 15 juillet 1848
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 16 juillet 1849 (no 255)
Ordination sacerdotale à Marseille, le 25 mai 1850
Décès à Ajaccio, le 10 février 1855.

Paul Jean Pasqualini est né à Campile, diocèse d’Ajaccio, le 12 janvier 1825. Il fut séminariste au grand séminaire d’Ajaccio jusqu’au sous-diaconat et entra au noviciat de Notre-Dame de l’Osier, le 15 juillet 1848. On l’admit à la profession au conseil général, le 7 juillet 1849. Le secrétaire écrit dans le procès-verbal de la séance: «Il ne s’est élevé aucune difficulté sur l’admission en temps et lieu du frère Pasqualini du diocèse d’Ajaccio, Corse. C’est un jeune homme connu, depuis plusieurs années, de nos pères du grand séminaire d’Ajaccio. Il a toutes les qualités de l’esprit et du cœur, le zèle, la piété, l’obéissance, la régularité, l’amour des saintes Règles et de la Congrégation et il a des talents au-dessus de l’ordinaire, de sorte qu’on est en droit d’espérer que ce jeune homme fera un jour le bien et travaillera avantageusement à procurer la gloire de Dieu et le salut des âmes.»

Après son oblation le 16 juillet 1849, il passe une année au grand séminaire de Marseille et est ordonné prêtre par Mgr de Mazenod le 25 mai 1850. En 1850-1851, il enseigne la philosophie au grand séminaire d’Ajaccio, remplaçant le père Michelier, malade. Le père Magnan, supérieur, écrit au Fondateur, le 21 avril 1851: «Ce jeune père a, ce qu’il me semble, fait fort bien et il a une disposition toute particulière pour ce genre d’études. Les élèves s’accommodent très bien de sa bonté, qui se laisse approcher, interroger, etc.»

Le père Pasqualini est ensuite vicaire à la paroisse de Nesa, tout en étant de résidence au couvent de Vico. Dans une brève notice nécrologique, le père Tamburini affirme que ce père s’est distingué par un grand zèle à l’extérieur, par une parfaite régularité et une charité fraternelle exemplaire à l’intérieur de la communauté.

Atteint de «phtisie pulmonaire» au mois d’août 1854, on l’envoie au séminaire d’Ajaccio où il meurt saintement le 10 février 1855.

Yvon Beaudoin, o.m.i.