Naissance à Dublin, Irlande, le 15 mars 1837
Prise d’habit à Sicklinghall, le 24 dé­cembre 1858
Oblation à Montolivet, le 26 décembre 1860 (no 528)
Ordination sacerdotale à Maynooth, le 1er novembre 1863
Décès à Leeds, le 22 mai 1874.

Patrick Redmond est né à Dublin le 15 mars 1837. Il est arrivé à Sicklinghall le 20 décembre et a commencé son noviciat le 24 décembre 1858. Il a été envoyé à Montolivet au début de 1860 pour y faire sa seconde année de noviciat, selon les décisions du Chapitre général de 1856, et y étudier la théologie. Il a fait son obla­tion le 26 décembre 1860 devant Mgr de Mazenod et est retourné en Angleterre pour raison de santé en janvier 1862. Dans ses comptes rendus, le père Antoine Mouchette, modérateur des scolastiques, a écrit en octobre 1860: «Redmond, bien bon religieux, appliqué avec zèle à ses devoirs; quelque chose de raide dans son extérieur»; puis en janvier-mars 1861: «excellent religieux, plein de bonne vo­lonté; timide à l’excès… n’ose presque pas parler ni agir.» Il termina son scolasticat à Sicklinghall et fut ordonné prêtre le 1er novembre 1863 par l’évêque de Beverley.

Le père Redmond a fait partie de la communauté des missionnaires d’Inchi­core en 1864-1867. Les Missions O.M.I. mentionnent son nom comme prédicateur de plusieurs missions paroissiales. Il a aussi prêché des retraites aux laïcs dans cette maison de retraite. On dit de lui qu’en 1867 il a essayé sans succès de dissuader un groupe de jeunes à leur passage à Inchicore, en route pour la bataille de Tallaght. Il a ensuite été supérieur à Leeds depuis le 16 septembre 1867 jusqu’à son décès le 22 mai 1874. Le père H. Pinet écrivit au père Fabre, le 6 novembre 1876: «Je succédais, il y a un peu plus de deux ans, au bon et regretté père Redmond, dont les mérites vous sont bien connus. Pendant sept ans, il remplit ici, avec le plus grand succès, l’office de supérieur local. Doué de talents solides, d’une amabilité de caractère peu ordinaire, d’un zèle vraiment apostolique, il ne sem­blait exister que pour travailler à la gloire de Dieu et au bien des âmes. Il s’était acquis, non seulement l’estime, mais encore l’admiration de tous les catholiques et d’un très grand nombre de protestants de notre vaste cité de Leeds. Malheureu­sement, une mort prématurée l’a enlevé à notre chère famille qu’il chérissait en vrai Oblat de Marie Immaculée, et à la pa­roisse, qui le regrette encore vivement…» Ses restes reposent dans le cimetière paroissial de Lys Marie à Sicklinghall. Le père Dawson le nomme parmi les pères Irlandais qui se sont distingués lorsque l’influence française a diminué dans la province anglo-irlandaise.

Yvon Beaudoin
et Michael Hughes, o.m.i.