Naissance à Montaubon (Drôme), le 10 février 1835
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 30 avril 1852
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 1er mai 1853 (no 341 bis)
Décès à Montolivet, Marseille, le 14 mars 1856.

Auguste Ricard est né à Montaubon, diocèse de Valence, le 10 février 1835. Après ses études au petit séminaire de Romans, il commença son noviciat à Notre-Dame de l’Osier le 30 avril 1852 et fit son oblation le 1er mai 1853. À l’unanimité on l’avait admis à la profession au conseil général le 12 avril précédent. Le secrétaire a écrit dans le procès-verbal de la séance: «Les notes envoyées sur son compte par le R.P. Maître des novices lui ont été constamment favorables. Il résulte de leur ensemble que ce frère s’est très bien conduit durant tout le cours de son noviciat, qu’il est doué d’une vertu solide et de beaucoup de piété, très attaché d’ailleurs à sa vocation, d’un bon caractère, d’un esprit grave et sérieux. Il jouit en outre d’une bonne santé et a des talents au-dessus de l’ordinaire…»

Il étudia ensuite la théologie au grand séminaire de Marseille en 1853-1854 et à Montolivet de 1854 à sa mort le 14 mars 1856. Le père Mouchette, modérateur des scolastiques, dans les comptes rendus des oblats, souligne en 1853 et 1854 la bonne santé du scolastique, sa «piété éminente et solide», ses grandes consolations et le don des larmes. En 1855, il parle d’un dépôt d’humeur au pied» puis de la fatigue, suite à «un rhume qui dure.» En 1856, il écrit qu’il «baisse beaucoup, ses forces diminuent sensiblement.»

Dans ses notes sur quelques scolastiques, Mgr de Mazenod écrit: «Vocation admirable. Grande fidélité et générosité pour la suivre. Heureux sans discontinuation depuis son entrée en congrégation. Attrait pour les missions étrangères, grande dévotion envers la personne divine de Notre Seigneur Jésus Christ. Dévotion très sensible, vrai don des larmes, le tout sans affectation.»

Le scolastique est décédé presque subitement le 14 mars 1856 d’une «phtisie pulmonaire.» À la suite de son nom dans le Registre du personnel en 1862-1863, on lit: «Ce frère d’une rare vertu et d’une austérité exemplaire, souffrait d’une humeur froide. Il mourut dans les sentiments les plus édifiants à Montolivet, le 14 mars 1856.»

Yvon Beaudoin, o.m.i.