Présence oblate: 1955-1982

Convention entre l’Archevêque de Sherbrooke et les pères Oblats de la Province l’Est du Canada, 23 avril 1956:

« Son Excellence Mgr Georges Cabana, archevêque de Sherbrooke,ayant décidé avec le consentement unanime du Chapitre de son Église métropolitaine et après approbation du Saint-Siège, obtenue par la Sacrée Congrégation du Concile le 9 avril 196, numéro 13759/0 de confier au Missionnaire Oblats de Marie Immaculée de la Province du Canada-Est, le soin de la paroisse de Notre-Dame de l’Assomption, dans la ville de Sherbrooke, qui dûment autorisée par le Très Révérend Père Léo Deschâtelets, supérieur général, en date du 5 novembre 1955, acceptant en vertu d’un indult de la S. Congrégation des Religieux du 15 mars 1951, n. 2452-51 a signé avec le Très Révérend Père Albert Sanschagrin, provincial des Missionnaires Oblats de cette province […]. »

Rescrit d’acceptation d’une paroisse dans le diocèse de Sherbrooke, du 19 novembre 1955 : « Nous serions en effet très heureux que la province canadienne ait une paroisse dans le diocèse de Sherbrooke. C’est en effet un coin plein d’avenir, c’est un diocèse où nous ne sommes pas encore et en plus on nous propose une paroisse ouvrière où il y aura tout à faire pour commencer. Donc de ce côté pas de difficulté, et nous disons : ‘Affirmative’. »

Érection canonique de la communauté religieuse de Notre-Dame de l’Assomption à Sherbrooke par rescrit du Supérieur général à la date du 23 mars 1956.

Les Oblats se retirent:

L’archevêque, le 29 juin 1981, et le Supérieur provincial des Oblats, le 23 juin, d’un commun accord décident de prolonger la convention de 1975 (qui était de 6 ans) jusqu’en 1982. « Les Missionnaires Oblats manifestent ainsi leur intention de se retirer de la paroisse à la fin de ce terme et cette prolongation permettra de franchir les étapes nécessaires pour la remise de la paroisse. »

Selon la Tribune de Sherbrooke du 7 juillet 1982, les Oblats quittent le diocèse de Sherbrooke. « Appelés dans la paroisse il y a 26 ans, à l’époque où ce secteur de la ville était défavorisé et même dur, aux dires du Père Savard, les pères oblats, considérés comme les ‘missionnaires des pauvres’ se retirent du territoire pour deux raisons qu’expose le père Fortin : Fondamentalement, nous sommes des missionnaires auprès des populations défavorisées, dit- il; c’est donc la première raison pourquoi nous nous retirons de la paroisse, notre mission y ayant été accomplie en temps et lieu. Deuxièmement, nous manquons de personnel et la relève se fait rare. Voilà donc qu’au terme de 26 ans de travail qui ont vu la population de la paroisse passer de 1 484 âmes en 1957 à plus de 10 000 en 1982, les Oblats quittent la plus importante paroisse de Sherbrooke, ne laissant ainsi aucun des leurs dans le diocèse de Sherbrooke. »

Eugène Lapointe OMI