Naissance à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), le 29 septembre 1827
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 31 octobre 1849
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 1er novembre 1850 (no 286)
Décès à Aix, le 1er janvier 1853.

Urbain Vacher est né à Saint-Bonnet-le-Froid, diocèse du Puy, le 29 septembre 1827. Entré au noviciat de Notre-Dame de l’Osier le 31 octobre 1849, il y a fait son oblation le 1er novembre 1850. Au conseil général, le 20 octobre précédent, on l’a admis à la profession en disant: «sa conduite s’est toujours soutenue; excellent caractère, il fera très bien pour la prédication.»

Malade pendant son scolasticat au grand séminaire de Marseille, le père Tempier l’a envoyé en repos dans sa famille. Le 7 septembre 1852, le frère donne de ses nouvelles au père Marchal, modérateur des scolastiques, en disant qu’il respire toujours difficilement, sue beaucoup; les médecins lui conseillent de retrouner dans le Midi.» Le 29 novembre 1852, Mgr de Mazenod écrit au père Arnoux en Angleterre: Plusieurs scolastiques sont malades. «Il en est un que j’ai été obligé d’envoyer à Aix où il mourra comme son confrère [G. Winter]. C’est un double sacrifice, mais ce sont deux anges de plus.»

Le frère est décédé à Aix le 1er janvier 1853. On a écrit dans le Registre du Personnel en 1862-1863: Décédé «de la mort la plus belle.» Dans plusieurs lettres, le Fondateur annonce ce décès. Il a «escaladé le ciel» écrit-il au père Semeria à Jaffna, le 7 janvier 1853. Le 21 janvier, il ajoute dans une lettre au père Charles Baret à Nancy: «Le bon Dieu appelle toujours à lui quelques-uns des nôtres pour les récompenser de leur bonne volonté et les charger de nous représenter dans le ciel et d’intercéder pour nous. Voilà encore deux anges véritables qui nous ont été enlevés… C’étaient des saints religieux de grande espérance… Ils s’appelaient Urbain Vacher et Guillaume Winter.»

Yvon Beaudoin, o.m.i.