Naissance à Limerick, Irlande, le 8 septembre 1824
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 8 septembre 1842
Oblation à Marseille, le 17 février 1844 (no 117)
Ordination sacerdotale à Marseille, le 8 août 1847
Dispense des vœux, le 5 novembre 1852.

John Samuel Walsh est né à Limerick, en Irlande, le 8 septembre 1824. Entré au noviciat de Notre-Dame de l’Osier le 8 septembre 1842, il a fait son oblation à Marseille, le 17 février 1844. Après trois années de théologie au grand séminaire de Marseille, il a été ordonné prêtre par Mgr de Mazenod, le 8 août 1847.

Il est aussitôt envoyé en Angleterre, d’abord à Penzance, puis pendant quel­ques mois à Grace Dieu où il ne s’accorde pas avec le père Frédéric Perron, supé­rieur de cette maison. Cette affaire paraît assez sérieuse puisqu’on l’examine au conseil général, le 20 janvier 1848. On lit dans le compte rendu de cette séance: «Il doit bien avoir quelque faute du côté du père Perron, mais il y en a beaucoup plus de celui du père Walsh, sujet très léger et bien peu régulier.» Il est ensuite envoyé à Manchester. Le Fondateur écrit que ce père avait des «répugnances» pour le père Robert Cooke, alors vice-provincial.

En 1852, il demande la dispense de ses vœux. Elle est accordée par le conseil général, le 5 novembre 1852. On en ex­pose les motifs: «Le père Walsh, lisons-nous, ne pouvait guère finir que de cette manière. Déjà dès le temps de son noviciat et durant le cours de ses études avec les oblats, il avait inspiré des craintes sur sa persévérance. Depuis son ordina­tion et les premiers essais de son minis­tère en Angleterre, il n’a cessé de donner des ennuis et des inquiétudes à ses supé­rieurs. Il a fallu le faire passer par toutes les maisons et nulle part on a pu le sup­porter au-delà de quelques mois. Sa demande réitérée de sortir de la Congré­gation n’a donc rien d’étonnant…» D’après le Codex de Sicklinghall, le père Bellon a reçu la dispense du père Walsh en novembre 1852.

Dans une lettre au père Jean Verdet, au Texas, le 10 janvier 1853, Mgr de Ma­zenod fait cette confidence: «Que devien­dront les apostats? J’en tremble pour eux. Je voudrais cacher leur honte, il faut pourtant que vous sachiez que Dunne, Walsh et Grey sont du nombre de ces malheureux. Ipsi viderint!»

Yvon Beaudoin
et Michael Hughes, o.m.i.