Naissance à Velaine-sous-Amance (Meurthe et M.), le 2 mars 1825
Ordination sacerdotale à Nancy, le 25 mai 1850
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 1er juillet 1857
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 2 juillet 1858 (no 463)
Décès à Saint-Andelain, le 6 mai 1899.

Joseph Hubert Zabel.

Joseph Hubert Zabel est né à Velaine-sous-Amance, diocèse de Nancy, le 2 mars 1825. Il a reçu l’ordination sacerdotale à Nancy le 25 mai 1850. Entré au noviciat de Notre-Dame de l’Osier le 1er juillet 1857, il y a fait son oblation le 2 juillet 1858. Dans ses notes sur les novices, le père Vandenberghe le juge d’abord assez sévèrement: «plus d’assurance et d’ardeur que de facilité pour les talents»; «d’un caractère rond et franc; il ne ferait pas assez de cas peut-être de certains détails et blâmerait trop rondement ce qui est à blâmer;» «esprit piquant…» Par la suite, à la fin de l’année 1857 et en 1858, le père Vandenberghe constate chez ce novice, un «grand progrès pour le spirituel et dans la réforme de son caractère». Il le trouve «bien édifiant, donnant des preuves de grande vertu: modeste, humble et travaillant à sa perfection…, piété, dévouement». Il l’envoie participer à une mission en février et trouve qu’il «fait bien».

Après son oblation, le père Zabel reçoit son obédience pour St-Jean d’Autun où il est missionnaire, puis curé en 1862 et 1863. De 1865 à 1867, il est supérieur et maître des novices à Nancy. Il participe au chapitre général de 1867 comme délégué de la province du Nord. Nommé supérieur et curé à Notre-Dame de Sion en 1868, il occupe cette charge jusqu’en 1878. Lorsqu’il est question de son départ en octobre 1876, le maire et les fidèles supplient le père Fabre de ne pas leur enlever ce père, «modèle de zèle, de dévouement et surtout de bon chrétien». C’est sous son supériorat qu’on travaille à l’agrandissement du sanctuaire et à la construction de la tour monumentale. En 1878, il reçoit son obédience pour Saint-Andelain où il prêche des missions et est curé «avec un dévouement que rien ne lasse et une prudence qui est le résultat de sa longue expérience», écrit le père Clément Merle en 1893.

Malade en 1893, il est remplacé à la cure par le père Bernard. Il perd peu à peu la mémoire. Dans les Missions O.M.I. de 1898, on dit de lui qu’il est complètement «éteint, il n’est plus pour nous que l’objet d’une vénération compatissante». Malgré les soins attentifs des frères de la maison, il meurt le 6 mai 1899.

Yvon Beaudoin, o.m.i.