Naissance à Grenoble (Isère), le 14 novembre 1825
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 18 octobre 1848
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 19 octobre 1849 (no 264)
Ordination sacerdotale à Marseille, le 15 février 1852
Sortie à la fin 1854 ou au début 1855.

Ferdinand Revol est né à Grenoble le 14 novembre 1825. Entré au noviciat de Notre-Dame de l’Osier le 18 octobre 1848, il y a fait son oblation le 19 octobre 1849 avant, semble-t-il, d’avoir été accepté par le conseil général. On lit en effet dans le procès-verbal de la séance du 28 novembre 1849: «L’admission du frère Revol avait d’abord, dans une première délibération [21 octobre] été repoussée sur les notes présentées par le maître des novices de l’Osier [père Santoni] mais, d’après plus amples informations fournies par le R. P. Vincens, supérieur de la communauté de Notre-Dame de l’Osier, ce frère a été admis à faire son oblation.»

Après trois années de théologie au grand séminaire de Marseille, il a été ordonné prêtre par Mgr de Mazenod le 15 février 1852. À l’automne de la même année, il reçoit son obédience pour Nancy. Le 10 septembre, le Fondateur écrit au père Merlin, supérieur à Nancy: «Je vous ai choisi un des plus charmants et des meilleurs sujets de la Congrégation.» Arrivé à la fin décembre, il fait mauvaise impression sur le père Merlin. Mgr de Mazenod doit écrire à celui-ci le 27 janvier 1853: «Vous plaisantez, mon cher père Merlin, quand vous semblez me dire sérieusement que j’ai voulu vous éprouver en vous envoyant le R.P. Revol. Mais à quelle épreuve voulez-vous que je vous mette? Il n’y a rien que de très sérieux dans tous les actes de mon administration. Le père Revol ne vous plaît pas parce qu’il est scrupuleux, il me semble à moi que tout scrupuleux qu’il peut être, vous devriez le préférer à d’autres qui n’ont pas ses qualités […] Le père Revol est incontestablement un bon religieux. Il s’accoutumera peu à peu à exercer le saint ministère et il se défera insensiblement de cette excessive délicatesse de conscience dont il sera le premier à reconnaître le ridicule.»

D’après quelques lettres d’Oblats, le père Revol se trouve à Marseille à la fin de l’année 1854 d’où il quitte la Congrégation.

Yvon Beaudoin, o.m.i.