Présence oblate 1977- Situation géographique : Baie James.

Réflexions historiques sur l’école résidentielle d’Albany, par Mgr Jules Legerrier, o.m.i.?À l’été 1903, l’école résidentielle d’Albany ouvrait ses portes à 32 pensionnaires, au départ de leurs parents pour leur terrain de chasse. Pendant ce temps, les frères et les Amérindiens complétèrent la construction de cet imposant édifice de trois étages qui devait servir de pensionnat pour les prochains 29 ans. Les Sœurs Grises d’Ottawa étaient arrivées dans le pays l’année précédente et avaient résidé dans une maison de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Une section de ce local était occupé par un petit hôpital, qui accueillait aussi ses premiers patients. C’était le début de deux œuvres chères au père F.X. Fafard, fondateur de la première résidence oblate de la Baie James en 1892. En 1932, on transporta l’œuvre à kilomètres de là, pour le mettre à l’abri des inondations et des glaces, près du lac Sainte-Anne, dans un édifice moderne pouvant accommoder plus d’une centaine d’élèves. Cette école devint la proie des flammes, le 23 août 1939. Dès le mois suivant, on se remit à l’œuvre, pour la construction d’un édifice de trois étages.

Au printemps de 1964, Mgr Henri Belleau démissionna; il était âgé de 68 ans et il avait été en charge du Vicariat durant les premiers 25 ans de son existence.

En 1970, le Département des affaires indiennes acheta le pensionnat. Avec la fermeture des pensionnats, on se pose bien des questions. Il est indéniable que ce système a présenté des avantages et des inconvénients. Il a certainement fait progressé la cause de l’éducation dans le milieu autochtone. On a accusé les pensionnats d’avoir causé la perte de la langue première. Ce n’est certainement pas le cas de Fort Albany. L’enseignement de la langue indienne a toujours été au programme.

Eugène Lapointe OMI