1. La fondation
  2. Les écoles catholiques
  3. Les visites du Fondateur
  4. Les épidémies de choléra
  5. La construction d’une église
  6. Dispersion de la population paroissiale
  7. Destruction de l’église
  8. Visite de M. De Valera
  9. Reconstruction d’après-guerre
  10. Fermeture de la paroisse

Les Oblats sont demeurés pendant 151 ans à la mission de Holy Cross dans l’archidiocèse de Liverpool, «petite en extension, mais grande et glorieuse en tradition» (Murray, p. 10). La tradition a été forgée par une fréquente tension dans les relations avec les éléments anti-catholiques de la ville et par une amicale rivalité avec les paroisses catholiques voisines. Cela a créé une communauté bien unie dans une intense fidélité locale qui n’a pas cessée quand la population a été dispersée par le développement résidentiel du quartier et par la guerre. Le père Aubert voyait une ressemblance entre Holy Cross et une des premières maisons oblates: le Calvaire à Marseille.

La fondation
Le Fondateur voulut que les Oblats d’Angleterre s’établissent dans une mis­sion indépendante et en région urbaine. On pensa d’abord à Manchester (voir Daly), mais après le succès de la mission qui y fut prêchée en 1849, Mgr Georges Brown, vicaire apostolique du district de Lancashire, se proposa d’offrir aux Oblats la chapelle de Holy Cross à Liverpool. Les Bénédictins avaient une mission à St. Mary dans le même quartier, mais ils n’étaient pas capables de répondre aux besoins des nombreux nouveaux immigrés catholiques. Les pourparlers entre l’Ordinaire et le père Aubert aboutirent rapidement et, le 18 janvier 1850, la mission fut officiellement confiée au soin des Oblats. Les pères Aubert, Noble, Charles Jolivet, Peter Dutertre et Edward Bradshaw vinrent résider au numéro 20 de la rue Queen Anne.

Dans la tradition de la paroisse, le père Noble est considéré comme le premier supérieur, sans doute parce qu’il était responsable de la pastorale, mais en réalité c’est le père Aubert. Par décision du Fondateur et du père Aubert, celui-ci eut comme successeur le père Pierre Amisse, venu du Canada dans ce but en décembre 1853. Le père Amisse, malade, fut appelé en France en 1855, remplacé à Holy Cross par le père Jolivet.

Cette partie de la ville était un quartier misérable non loin des docks. C’est là qu’habitaient plusieurs milliers d’immi­grants irlandais qui avaient quitté l’Ir­lande après la dévastatrice famine le la patate de 1845 et de 1847. Beaucoup avaient choisi Liverpool comme aire d’attente avant d’aller ailleurs, mais des milliers restèrent là, dans les plus misé­rables conditions. C’étaient d’obscures habitations qui se touchaient dans des cours non aérées et polluées par des égouts à ciel ouvert et des tas d’ordures. Vers la fin de 1847, plus de 300 000 immigrants pauvres et fiévreux vinrent s’établir à Liverpool pour fuir la famine. Ces immigrants formaient la grande majorité des paroissiens. On calcula qu’il y avait environ 11 000 catholiques, bien que ce nombre ne cessait d’augmenter à l’arrivée de chaque nouveau navire prove­nant d’Irlande.

Les écoles catholiques
Les enfants catholiques avaient été retirés des écoles de la ville en 1841 à cause du prosélytisme. Il y avait un extrême besoin d’écoles catholiques: moins de 8000 enfants allaient à l’école sur une population de 150 000. Les Oblats décidèrent que la construction d’écoles, dans la partie de la ville dont ils étaient les pasteurs, devait précéder la construc­tion d’une église et d’un presbytère. Le père Noble lança une campagne de levée de fonds et une nouvelle école fut ouverte le 14 novembre 1853 sur un terrain appartenant à l’église, rue Fontenoy. Les classes pour les garçons étaient au rez-de-chaussée, celles des filles au premier étage et le deuxième étage était réservé à la corporation. Ceci servit de modèle, suivi par d’autres paroisses de la ville. Pour ce projet d’écoles et pour l’établis­sement des sociétés de la Doctrine catholique et de la Tempérance, le père Noble a beaucoup été aidé par le père Nugent, prêtre diocésain. Plusieurs rapports des inspecteurs du gouvernement de 1858 jusqu’au cours des années 1860 soulignent la bonne influence de l’école sur les élèves et sur le voisinage. En plus des classes de jour, on donna des cours du soir pour les adultes qui y vinrent nombreux.

Le Compulsory Education Act de 1870 apporta une forte augmentation des étudiants et le problème du logement devint aigu. On faisait aussi pression pour améliorer l’édifice et les services. Au mois d’avril 1882, le père Laurence Roche, supérieur, loua une propriété à rue Hunter. L’école des garçons passa dans ce nouveau local, pendant que les filles et les petits restèrent à rue Fontenoy. Au cours des années plusieurs améliorations furent faites aux deux écoles. On en ouvrit une nouvelle en 1936, rue Addison pour les petits et les filles plus âgées. Le 3 mai 1941, l’école de la rue Hunter fut détruite lors d’un raid aérien et n’a pas été reconstruite.

Les visites du Fondateur
Mgr de Mazenod visita la mission de Holy Cross au cours de ses deux visites en Grande Bretagne. Dans une lettre au père Tempier, le 10 juillet 1850, lors de sa première visite, il décrit l’enthousiasme, le respect et la tendresse du peuple, comme un «genre de merveilles […] expression d’une foi admirable». À sa seconde visite, en juillet 1857, il reçut encore un accueil chaleureux et exprima sa satisfaction pour les progrès survenus, surtout dans les écoles. Le 3 décembre 1995, la canonisation de saint Eugène a été célébrée avec grande solennité dans la paroisse.

Les épidémies de choléra
Les habitations de la paroisse étaient disposées en pâtés de maisons, appelés cours. On y accédait à travers un étroit passage. Il y avait un robinet commun au milieu et une ou deux toilettes communes au bout de chaque cour. Chaque toilette servait à environ vingt familles. Plusieurs étaient souvent délabrées; elles n’étaient pas rattachées aux tuyaux d’eau ou des égouts, ou n’étaient pas vidées réguliè­rement. L’eau était également rare et les compagnies privées pensaient avoir le droit de la limiter ou de la refuser aux gens des quartiers pauvres. Plusieurs familles occupaient souvent un même ap­partement, dormant sur de la paille. Toute la place était pauvrement éclairée et mal aérée. L’ensemble se prêtait bien aux épidémies. Le typhus et le choléra frappèrent souvent entre 1830 et 1865.

Le 8 février 1862 l’Oblat français Pierre Dutertre mourut de la fière typhoïde prise en visitant les malades et en administrant les sacrements aux mourants de cette maladie. Il avait 36 ans. Trois mille personnes participèrent à son enterrement dans le cimetière Ford de Liverpool. L’année suivante l’Oblat irlan­dais Robert Power prit lui aussi la frère typhoïde pendant qu’il exerçait son ministère auprès des malades et des mourants. On l’envoya à la paroisse Sainte-Anne à Rock Ferry, au-delà de la rivière Mersey, pour reprendre des forces, mais il mourut là le 7 août 1863 à 26 ans. Il fut également enterré dans le cimetière Ford. Le typhus frappa encore les Oblats de Holy Cross au cours des années 1880. Le père Daniel Madden, oblat irlandais, prit la fièvre en visitant les malades et mourut le 13 avril 1883 à l’âge de 35 ans. Cinq milles personnes participèrent à l’enterrement dans le cimetière de Liver­pool. Les pères Hilaire Lenoir et Laurence Roche ont aussi pris la fièvre mais ont guéri.

La construction d’une église
Au mois de mars 1849, peu avant l’arrivée des Oblats, le père McDonnell de Saint Anthony avait commencé à célé­brer la messe dans une habitation au croisement des rues Standish et Great Crosshall. Non loin de là s’élevait depuis les temps anciens une croix en l’honneur de saint Patrice. L’endroit était signalé depuis environ 1775 par une fontaine dédiée à Hannah May Thom, dame du quartier, vénérée pour ses œuvres de charité. L’habitation était une construc­tion de trois étages. Au premier se trouvait un magasin de guenilles et d’os, au second une école primaire fréquentée par quelque 200 enfants et au troisième on trouva un local pour célébrer la messe. Les Oblats firent l’acquisition de la maison pour 5000 Livres sterling. Le site était magnifique. Il occupait une position bien en vue au cœur même de la ville. On ne pouvait pas prévoir que les futurs développements de la ville allaient être très nuisibles à l’œuvre. Lors de sa visite en 1857, le Fondateur encouragea les pères à construire une église aussitôt que possible. On commença à recueillir des fonds en 1859 et on demanda à l’architecte Edward Welby Pugin de dresser les plans. Le périodique The Lamp fit une aimable deion du projet de l’intérieur: «L’église aura 150 pieds de longueur et 60 de largeur. On ne construira d’abord que la nef, divisée en six travées soutenues par des colonnes de marbre noir. L’église sera éclairée par des claires-voies d’énormes dimensions, les fenêtres occupant presque toute la surface de chaque mur.»

La pierre angulaire fut placée le 13 juin 1859 et bénite par Mgr Goss, évêque de Liverpool. L’église fut solennellement ouverte le 14 octobre 1860. On construisit le presbytère en même temps, sur la rue Great Crosshall. La communauté oblate s’y installa à la fin de 1859. La première pierre du chœur fut posée le 27 août 1874 par Mgr O’Reilly de Liverpool. Une année après, le 31 août 1875, le cardinal Manning, archevêque de Westminster, ouvrit solennellement le nouveau chœur et donna l’homélie. Plus tard dans la soirée, le cardinal parla devant une immense foule à l’école de Fontenoy Street et félicita les Oblats pour avoir d’abord construit l’école. L’autel fut complété le 26 novembre 1882, fait en pierre et en marbre, marbre gris de Connemara, rouge de Derbyshire et blanc de Caen. En 1889 l’église de Holy Cross fut la première à installer la lumière électrique à liverpool.

Dispersion de la population paroissiale
Dans les années 1870, de larges portions de la paroisse furent pris pour construire des édifices publics et des établissements industriels. La partie de la ville confiée au zèle des Oblats se trouvait désormais incluse dans les limites de Hatton Garden, Dale Street, William Brown Street, Christian Street, Gerard Street, Addison Street, Midghall Street et Wauxhall Road. Vers 1880 la paroisse ne comptait plus que 8000 fidèles dont 1000 enfants à l’école paroissiale. Les confraternités continuaient de fleurir, comme la Société de Tempérance établie en 1851. La Young Men’s Society a compté plus de 700 membres. D’autres groupes comme la Congrégation de l’Immaculée Conception et la confrérie de la Sainte Famille ont continué à maintenir un haut standard d’observance religieuse dans la paroisse. En 1893, on comptait 4500 paroissiens avec sept confréries. Il n’y en avait plus que 4000 en 1898. Au cours de cette période, le clergé paroissial plaida en faveur d’un renouvellement de la zone. En 1905, cela était fait dans le quartier de Fontenoy. Un autre renouvel­lement eut lieu dans les années 1930 dans les rues Fontenoy-Addison, grâce à l’énergique intervention du père O’Shea, soucieux d’arrêter la dispersion de la population. Malgré cela elle n’était plus que de 2500 personnes en 1938 dont 1880 venaient à la messe du dimanche. En 1935, la population de la zone pouvait être encore de 4000 personnes dont 90% de paroissiens

Destruction de l’église
Le 21 décembre 1940 la messe fut célébrée pour la dernière fois dans la belle église. La ville de Liverpool fut la cible de constants raids aériens et cette nuit-là cinq bombes tombèrent sur le toit. Malgré leur travail, les Oblats et leurs aides ne réussirent pas à sauver l’église. En 1941, d’autres raids aériens détruisirent une bonne partie de l’intérieur et causèrent de sérieux dommages aux maisons des alentours. Au mois d’avril, l’ingénieur de la ville déclara que la structure de l’église était dangereuse et qu’il fallait démolir. Le maître-autel fut défait pierre par pierre et placé dans la salle au-dessous. La balustrade et les marbres des murs furent entreposés, de même que l’orgue et la chaire. Pendant quelque temps, on célébra la messe pour les paroissiens dans la bibliothèque du presbytère. Les bombar­dements devinrent si sérieux que beaucoup de gens quittèrent la ville et cherchèrent refuge dans les faubourgs. Il y eut dans la paroisse beaucoup de destruction et de morts. La bibliothèque du presbytère suffit alors comme chapelle temporaire. Après quelque temps les fidèles retournèrent. Il y en avait dans les corridors et l’escalier et même jusque dans la rue. En juillet 1941 l’église temporaire de Holy Cross fut ouverte au rez-de-chaussée de la vieille école de rue Fontenoy.

Visite de M. De Valera
La revue De Mazenod Record note que le 8 octobre 1948 M. Eamonn De Valera honora la communauté d’une visite lors de son voyage en Angleterre pour s’opposer à la division de l’Irlande. Le tricolore flotta au-dessus du presbytère pour souhaiter la bienvenue au leader irlandais. Quand il arriva avec M. Aiken, ils furent accueillis par des paroissiens regroupés autour du presbytère. Étaient présents au dîner les échevins et le conseiller catholique de même que les pères de Norris Green et de Rock Ferry. M. De Valera parla des grands Irlandais qui avaient autrefois visité Holy Cross, tels Messieurs Parnell, Liam Mellows, Arthur Griffith et l’archevêque Mannix. Messieurs De Valera et Aiken partici­pèrent à la messe de 10 heures à Holy Cross le dimanche suivant.

Reconstruction d’après-guerre
Bien qu’un dédommagement de l’État était disponible pour reconstruire l’église, on se demanda s’il était prudent de le faire. La terrible destruction causée par les bombardements pendant la deuxième guerre mondiale aggrava le déclin de la population. Le projet de construire le Mersey tunnel qui ferait passer les auto-routes au centre de la paroisse faisait craindre pour une autre diminution. Cependant, les paroissiens ne voulaient pas renoncer à leur église. En effet, la première pierre fut posée sur l’ancien emplacement et bénite par Mgr Richard Downey, archevêque de Liverpool, le 10 juillet 1949, comme partie des célébra­tions du centenaire de l’église. À cause des difficultés de la situation économique, il fallut presque cinq ans pour compléter la construction. L’église fut finalement ouverte par l’archevêque, Mgr Godfrey, le 27 juin 1954. Elle fut dessinée par M. Purcell, arrière petit-neveu de Edward Pugin qui avait construit la première église. On ouvrit un livre d’or pour commémorer les bienfaiteurs.

Première église Holy Cross

Nouvelle église Holy Cross

Malgré de grandes difficultés, le père Mee a réussi à remplacer l’école de la rue Addison par de nouveaux locaux, bénis par l’archevêque Beck en février 1972. Ils furent connus sour le nom de école primaire Holy Cross et Saint Mary qui accueillit également les associations Marybone Youth et Community.

Sur invitation du père Anthony Carrol, les Sœurs de la Sainte Famille s’établirent dans la paroisse le 14 mai 1973, ouvrant une résidence au 27 Adlington House. Elles exercèrent leur ministère auprès des groupes de gens souffrants de solitude ou des groupes de support des victimes; elles visitaient les malades et les personnes âgées, soignaient et enseignaient. Le travail des religieuses alla en augmentant. Il comprit tous les groupes d’âges: les personnes âgées, les jeunes familles, la jeunesse et les enfants. Elles apportaient leur compétence professionnelle et leur charisme comme enseignantes et infir­mières pour valoriser la vie humaine dans tous ses aspects et pour construire la famille humaine et la famille ecclésiale. Le père Joseph Ryan, qui travailla dans la paroisse de 1955 à 1985, dirigea depuis Holy Cross l’association MAMI en An­gleterre. Il y avait un club social florissant.

À partir de l’automne 1985 le presbytère servit de pré-noviciat sous la direction du père Edward McSherry. Celui-ci fut remplacé en 1987 par le père Frank Murray et, en 1988, par le père Malachy Sheehan, supérieur local, puis en 1993-1994 par le père William Fitzpa­trick, également supérieur local.

La paroisse célébra son 150e anniver­saire le 25 mars 1999. Le livre d’or de 1949 fut ouvert pour saluer l’événement. Mgr l’archevêque Patrick Kelly célébra la messe solennelle d’action de grâces.

Fermeture de la paroisse
En 1993 les personnes qui venaient à la messe dominicale n’étaient plus qu’un centaine. Les Sœurs quittèrent en 1998. De grandes dépenses devenaient néces­saires pour renouveler l’église et le presbytère. En 1994, on calculait que la paroisse avait un déficit annuel de 15 000 Livres sterling. De plus, à peu de distance de Holy Cross se trouvaient les églises Saint Mary, Saint Brigid, Saint Alban, Our Lady, Saint Sylvester, Saint Gerard, Mary Immaculate et Saint Anthony. Le diocèse entreprit une réorganisation de ses engagements. La paroisse Holy Cross fut officiellement fermée par l’archevêque le 16 septembre 2001, de même que Saint Mary, Saint Brigid, Saint Alban et Saint Gerard. Le dernier curé, le père Christopher Dunn prépara habilement le départ des Oblats qui excita de profondes émotions. Il demeura au presbytère jusqu’au moment de la vente de l’église et du presbytère. Grâce au puissant plaidoyer auprès de l’archevêque du père Malachy Sheehan et de ses paroissiens, l’école paroissiale resta ouverte pour la population des alentours. La compagnie Green Apple Urban Developments acheta la propriété et démolit l’église et le presbytère. La même compagnie paya pour le déplacement du beau Calvaire et de la Pietà. Ils se trouvent maintenant en un endroit près de l’église démolie, avec la croix en grès qui était dans l’église, une partie des vitraux, la pierre angulaire et deux caisses contenant divers objets. Le marbre et les pierres des autels, le retable et les bois sculptés, le panneau de chêne des portes ont été envoyés à la cathédrale de Liverpool de même que les statues, le tabernacle, etc. D’autres objets ont été donnés aux paroisses oblates de Norris Green, Liverpool, Rock Ferry, Amlwch in Wales et Saint Anne à Birmingham. La fontaine Hannah May Thom a été trans­portée par le père Conor Murphy dans l’enceinte de la cour De Mazenod, dans le voisinage.

Vingt-neuf supérieurs et curés oblats ont travaillé dans la paroisse: les pères Aubert (1850-1853), Amisse (1853-1855), Jolivet (1855-1867), Lenoir (1867-1873), M. Gaughran (1873-1876), Roche (1876-1883 et 1887-1890), O’Dwyer (1883-1887), Coyle (1890-1895), Mc­Sherry (1896-1904), Byrne (1904-1908), O’Reilly (1908-1911), Scannell (1911-1921), O’Brien (1921-1924), O’Ryan (1924-1930), O’Donnell (1930-1933), O’Shea (1933-1939), Doyle (1939-1944), Murphy (1944-1950), Donovan (1950-1956), Brannigan (1956-1962), J. Byrne (1962-1966), Mee (1966-1971), Carroll (1971-1976), J. Hartford (1976-1979), J. Daly (1979-1982), Conor Murphy (1982-1988), M. Sheehan (1988-1993), W. Fitzpatrick (1993-1994) et C. Dunne (1994-2001).

Il y eut aussi environ cent collabo­rateurs occasionnels ou à plein temps. Ceux qui vivent encore parlent des heureuses années passées là, de la ferveur des gens, de leur générosité et de leur bonne humeur au milieu d’une lutte constante contre la pauvreté et les mau­vaises conditions de vie. Deux paroissiens sont devenus Oblats: les pères Gaffney et Terry Murray.

Richard Haslam
et Michael Hughes, o.m.i.