Naissance à Saint-Michel-en-Mau­rienne (Savoie), le 25 novembre 1819
Prise d’habit à N.-D. de l’Osier, le 9 mai 1849
Oblation à N.-D. de l’Osier, le 10 mai 1850 (no 276)
Ordination sacerdotale à Aix-en-Provence, le 21 septembre 1850
Dispense de ses vœux en 1853.

Jacques François Didier est né le 25 no­vembre 1819 à Saint-Michel-en-Maurienne, diocèse de Saint-Jean de Maurienne, de Dominique et de Cécile Didier. Il commença son noviciat à Notre-Dame de l’Osier le 9 mai 1849 et fit son oblation le 10 mai 1850. On l’a admis à la profession au conseil général le 15 avril précédent. Le secrétaire général a écrit ce jour-là: Admis aux vœux le frère Didier qui a «d’après le compte rendu du père maître, tout ce qui est requis pour être utile et pour servir avantageusement l’Église dans les divers ministères que pourra lui confier le sainte obéissance. Ce frère a passé quelque temps à la Grande Chartreuse comme aspirant, et il y a con­tracté des habitudes un peu concentrées et solitaires; il n’est pas assez ouvert et il aura besoin de s’harmoniser avec les autres frères, afin de se rendre plus apte aux relations comme aux devoirs de charité avec le prochain…»

Mgr de Mazenod l’a ordonné prêtre au grand séminaire d’Aix-en-Provence le 21 sep­tembre 1850 et lui a aussitôt donné une obédience pour l’Angleterre comme maître des novices à Maryvale. Il résida ensuite à Saint-Pierre-Apôtre de Montréal en 1851-1853. Dans le procès-verbal du conseil général, le 31 juillet 1853, le secrétaire écrit: «On lit une lettre que le père Didier, retourné d’Amérique, écrit à Mgr de Mazenod de la Grande Chartreuse et par laquelle il lui apprend que, se considérant comme dispensé de ses vœux dans la Congrégation, il va rentrer dans son diocèse. Ce pauvre père se trouvait sous l’influence d’un dérangement au cerveau qui l’avait fait mettre dans une maison de santé au Canada. Le conseil a décidé qu’on s’occuperait de régulariser sa position par une dispense canonique, dès qu’il serait mieux et au moins en état d’en faire la demande en due forme.»

Yvon Beaudoin
et Gaston Carrière, o.m.i.